MonPUTEAUX.COM ...Christophe Grébert-blogueur poursuivi en justice-Mairie de Puteaux -
Ceccaldi-Raynaud-relaxe du blogueur-blogue et liberté d'expression- censure - inquisition

Coup de gueule n°4 :

Lettre ouverte à Madame le Maire de Puteaux, le 27 juin 2005,

 
Petite mère Staline,

Autorise tout d’abord ce tutoiement qui n’est ni familier ni discourtois, simplement utilisé dans l’esprit de liberté et d’égalité de 1789.
Considère le caractère légèrement provocateur de ce petit courrier comme étant  motivé par l’objectif de réveiller ta conscience.

Petite mère Staline, de mauvaises langues décrivent la mairie de Puteaux comme  une monarchie « républico-dictatoriale ». Ces personnages odieux et persifleurs oublient que la mairie te revient de droit, en ta qualité de porphyrogénète moderne. Pourquoi tant d’acrimonies à ton endroit ?
Pourtant rien dans ton comportement, ta gestion, tes prises de positions ne sauraient rappeler d’autres grandes dames qui à ton image étaient également  pétries de tolérance, d’humanisme et de démocratie : Imelda Marcos et Elena Ceausescu.

Petite mère Staline, le procès en diffamation que tu intentes au bloggeur Christophe Grébert est une ineptie doublée d’une gabegie des deniers publics. Pourquoi ne pas remplacer ce procès d’un autre siècle par une ordalie d’un autre siècle ? Quel panache pour ta ville et surtout quel gain de temps et d’argent ! Tu pourrais prendre exemple sur Nicolas Sarkosy, ton président de parti, regarde avec quel soin il entretien son aura en jouant à fond la politique spectacle !

Comme lui tu ne crains déjà plus le ridicule, comme lui tu donnes de la France une image autoritaire et excessive, à la limite d’une France emmerdeuse.

Ressaisis toi petite mère, il n’est pas trop tard, abandonne ce procès indigne, n’ajoute pas au ridicule l’ignominie d’une victoire à la Pyrrhus.

Pour que demain dans le pays de Voltaire on puisse toujours avoir le droit de dire que... d’écrire que... de penser que... tu représentes petite mère Staline un réel danger pour la liberté d’expression, Oh toi Démocratie, écarte à tout jamais petite mère Staline de toutes  responsabilités et qu’en ton nom, sa carrière politique soit brûlée en place de Grève.

 
Vive l’internet libre, vive Tonton Ravachol,